Un atelier de lancement du Projet « PROMOUVOIR LA PARTICIPATION DES FEMMES ET DES JEUNES DANS LE SECTEUR MINIER DANS LA REGION DES GRANDS LACS » s’est déroulé du 7 au 9 Juin à Kampala en Ouganda, à l’hôtel Speke Resort Munyonyo.
L’atelier avait été organisé par le Bureau de l’Envoyé Spécial des NU pour la Région des Grands Lacs, en étroite collaboration avec la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs, avec le financement du Royaume de Belgique.
Des participants venant de 10 Etats Membres de la CIRGL ont pris part à cet atelier, en leur qualité d’intervenants sur les chaines d’approvisionnement des minerais dans leurs pays respectifs. Plusieurs autorités représentants les organisations partenaires sur ce projet étaient sur place : le Chef de Mission Adjoint de l’Ambassade du Royaume de la Belgique en Ouganda, Le Représentant du Bureau de l’Envoyé Spécial pour la Région des Grands Lacs, la Ministre Ougandaise de l’Energie et du Développement des Minérais, L’Ambasadeur Liberata Mulamula, membre du Conseil Consultatif pour les Femmes, la Paix et la Sécurité, le Directeur de la CIRGL pour le programme Démocratie et Bonne Gouvernance (de gauche à droite sur la photo), ainsi que le Coordonnateur National de la CIRGL en Ouganda.
Lors de l’ouverture de l’atelier, le Directeur de la CIRGL pour le Programme Démocratie et Bonne Gouvernance, Dr Emmanuel Makumba Mali a repris les instruments dont la CIRGL a doté la Région des Grands Lacs pour lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, comme l’Initiative Régionale pour la Lutte contre l’Exploitation Illégale des Ressources Naturelles, avec ses six outils.
Pendant ces trois journées de l’atelier, il a été question de sensibiliser les participants aux instruments nationaux, régionaux et internationaux, précisément les dispositions censées promouvoir la participation des femmes et des jeunes dans le secteur minier, afin qu’ils s’en approprient.
La Ministre Ougandaise de l’Energie et du Développement des Minérais, Hon. Ruth Nankabirwa Ssentamu, a repris l’importance de considérer la gent féminine dans la protection de l’environnement, condamnant les mauvais traitements que subissent les femmes et les jeunes dans le secteur minier : mauvaise rémunération, conditions de travail dégradantes, etc. La Ministre a informé l’assemblée qu’en Ouganda « une nouvelle loi sur les mines et les minéraux a été mise en place, ce qui contribuera à améliorer l’efficacité de l’industrie minière ».
Le Coordinateur de la CIRGL en Ouganda, Ambassadeur Robert Masolo, a eu l’opportunité de souligner le lien entre l’exploitation illégale des ressources naturelles dont la région des grands lacs est richement dotée, et l’insécurité : le chômage fragilise les femmes et les jeunes, qui sont les proies des groupes armés qui sévissent dans la région. Les contributions des participants ont été pris en considération pour assurer un avenir brillant audit projet. En vue de sa mise en œuvre, l’OSESG-GL a prévu plusieurs activités qui se dérouleront successivement dans les pays de la région des grands lacs, y compris le renforcement des capacités des femmes et des jeunes intervenant sur la chaine d’approvisionnement en minerais, ainsi que l’élaboration et la validation technique de documents de stratégie nationale de renforcement de la participation des femmes et des jeunes dans le secteur minier en République démocratique du Congo et au Burundi avec la mise en place de stratégies spécifiques.
Les politiques et instruments juridiques aux niveaux national, régional, continental et international qui régissent le secteur minier
- L’IRRN de la CIRGL et ses six outils ;
- La Stratégie de la CIRGL relative à l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or artisanal ;
- Le Protocole de la CIRGL de lutte contre l’exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles ;
- La stratégie des Nations Unies pour la consolidation de la paix et la prévention et le règlement des conflits dans la région des Grands Lacs adoptée en 2020 ;
- La Vision minière africaine ;
- Le Guide d’exercice du devoir de diligence de l’OCDE.